Description
Protea & co
Un vrai bouquet d’hiver.
Les proteas et associés sont des fleurs de saison. En hiver ici, mais en été maintenant dans les régions dont ils sont d’origines!
Ces fleurs sont vraiment exotiques pour nous. Elles donnent un bouquet d’aspect complétement inhabituel! C’est pour cela qu’on les aime!
Des fleurs faciles à sécher…
Protea
Historique
Le nom « Protea » a été donné en 1771 par Carl von Linné (Protée en français). Quelques plantes du Cap lui avaient été envoyées : il a recouru au nom du dieu grec, Protée, qui pouvait changer de forme à volonté, car à partir de la même fleur de base, ce genre montre une étonnante variation de formes et de couleurs suivant l’espèce.
Symbolique
Le springbok n’est pas le seul emblème national de l’Afrique du Sud. Sur le maillot vert de l’équipe nationale de rugby est aussi représentée une protée depuis 1994. C’est la Protea cynaroides, la plus grande des protéas – l’équivalent du lion pour un safari floral1.
L’adoption du springbok comme emblème date d’une tournée de l’équipe sud-africaine de rugby en Grande-Bretagne en 1906. Durant cette tournée, les journalistes britanniques insistaient pour que chaque équipe nationale se trouve un surnom (le coq gaulois n’a été « institué » qu’en 1911).
À la fin de l’apartheid, le gouvernement du parti de Nelson Mandela avait décidé que les équipes sportives devaient porter une protée comme unique emblème national. Cependant, cette idée a été abandonnée en 1995 après la victoire de l’Afrique du Sud lors de la Coupe du monde de rugby ; à la suite de quoi le springbok, animal plus représentatif de la performance et dont le nom afrikaner signifie « bouc sauteur » en raison des grands bonds qu’il effectue lorsqu’il est pourchassé, est demeuré emblème national. Mais depuis 1995, l’écusson de l’équipe nationale de rugby sud-africaine représente, sur un fond vert, un springbok en son centre, sautant par-dessus un ballon de rugby, et une protée symbolisée sur son échine.
Distribution
Ces plantes font partie intégrante de la Région floristique du Cap. La plupart des Protées sud-africaines se rencontrent dans cette région c’est-à-dire dans le Cap-Occidental, poussant le long de la côte et dans les régions montagneuses vers l’est à Port Elizabeth et s’écartant de la côte occidentale à Vanrhynsdorp. Elles font partie du fynbos et se développent dans des sols variables qui sont généralement pauvres avec une prédominance de grès de la Montagne de la Table, en particulier dans les régions montagneuses. Elles poussent également dans les schistes de Bokkeveld. Cependant même si on trouve près de 90 % des protées en Afrique du Sud, un certain nombre d’espèce vivent ailleurs en Afrique notamment dans les plateaux et les landes de haute-altitude au Kenya, Tanzanie, Ouganda, Zimbabwe et Éthiopie, où elles retrouvent un climat similaire aux fynbos de montagnes sud-africains.
Pour un bouquet insolite! Exotique!